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Message de notre recteur Pierre-Olivier Tremblay à l’occasion de Pâques.

L’actualité de notre monde actuel pourrait donner bien des raisons de croire que tout va mal, et de mal en pire! Les épreuves, les scandales, les catastrophes naturelles et surtout les conflits humains… bien des choses peu nous mener au découragement. J’ai rencontré régulièrement des gens qui sont frappés de tristesse et de peine par diverses difficultés rencontrées. Ces émotions sont si compréhensibles! Cependant, ce que je trouve personnellement plus triste, c’est de voir des gens qui pensent que la déception, la peine et finalement l’échec de toute espérance est le sentiment qui va perdurer. Cette attitude mène à croire que non seulement la vie nous fait vivre des moments difficiles, mais que plus encore, toutes espérance, tout rêve, vont nécessairement amener à un désabusement. C’est fatal. Voilà ce qu’on appelle le cynisme.

Eh bien, la fête de Pâques apporte une surprise de taille : ce n’est pas la mort, la haine, la souffrance qui ont le dernier mot. En fait, la vie est plus forte que la mort. L’amour est plus fort que la haine! La passion et la mort du Christ ont été un traumatisme pour les disciples. Ils sont passé de l’espérance à la désespérance. Au matin de Pâques, c’est la surprise inouïe : Christ est ressuscité! Ils vont pouvoir passer de la désespérance à ce que j’appelle la ré-espérance! Non pas une espérance naïve, fragile, qui peut être détruite si facilement, mais une espérance forte, qui a traversée l’épreuve de la mort et de la souffrance. Cette espérance nouvelle est celle dont nous avons besoin aujourd’hui. À ce monde si porté à la négativité, offrons aujourd’hui la lumière d’un nouveau matin. Osons entrer dans un chemin de vie. Je le crois – oui, vraiment je le crois -, les sceptiques seront confondus!

Mes meilleurs vœux de Pâques : espérance, courage, patience.

Que Dieu nous bénisse!