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Rencontre en un lieu sacré

Trois-Rivières, le 24 mai 2017 – La toiture de la basilique Notre-Dame-du-Cap se présente sous la forme d’une tente amérindienne, un tipi, et ce n’est pas un hasard pour un lieu sacré dont la vocation est d’être un espace de communion et de RENCONTRE !

La population autochtone et non autochtone du Québec est conviée à l’événement RENCONTRE les 30 et 31 mai prochains. Le père Bernard Ménard, o.m.i., en est l’instigateur, avec madame Nicole O’Bomsawin, Abénakise d’Odanak. La proximité du fleuve et les grands arbres des jardins offrent un cadre naturel qui invite à la gratitude pour notre Terre-Mère.

Il s’agit d’une rencontre interculturelle et inter-spirituelle entre Premières Nations et Peuples Immigrés ici depuis 4, 40 ou 400 ans. Nous rencontrer pourquoi ? Par besoin de nous apprécier mutuellement, guérir de ce qui a blessé des personnes et des collectivités par le passé et aujourd’hui encore, marcher ensemble à la recherche d’égale dignité pour toutes et tous. Célébrer aussi nos expériences heureuses et nos espoirs d’un avenir viable et prometteur pour les jeunes qui bâtiront ensemble ce pays.

Avec l’aide de témoins et de panelistes de différents horizons, trois terrains seront explorés : celui de la justice-réconciliation, celui des enjeux écologiques, et celui des racines de spiritualité. Un quatrième groupe entrera par un exercice émouvant dans l’expérience du rétrécissement des territoires ancestraux, selon le régime des « réserves ».

D’aussi loin que l’Abitibi, la Côte-Nord et Schefferville, près de 400 personnes Autochtones viendront vivre l’évènement, avec des non-autochtones par centaines eux aussi, surtout à la grande célébration de mardi soir, le 30 mai.

Dès l’arrivée en après-midi, l’assemblée sera accueillie par le Grand Chef de ce territoire Atikamekw, Constant Awashish, puis par Ghislain Picard, Grand Chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Dans le contexte social, politique et religieux actuel, un tel rassemblement veut contribuer à établir ce qui manque cruellement à notre temps : une « culture de la rencontre ». Un petit pas dans la bonne direction.

Un second événement aura lieu dans la Jardins une heure avant l’ouverture de la RENCONTRE, donc à 13 h le 30 mai : Des milliers d’arbustes ont été obtenus grâce au programme du 150e anniversaire du Canada, à la fois pour repeupler nos Jardins et pour partager avec la population avoisinante. Les Communautés amérindiennes venues de près ou de loin pourront repartir avec des brassées d’arbustes à planter chez elles, en signe de solidarité dans l’avènement d’un monde plus vert.