Viens, Seigneur Jésus!

À chaque année, pendant quelques semaines avant Noël, nous vivons le temps de l’Avent, un temps pour ouvrir notre cœur au Seigneur qui vient, pour développer le goût de lui dire souvent :

« Viens, Seigneur Jésus! »

Durant cette période, notre attention est portée vers la venue de Dieu dans l’Enfant de Bethléem, mais cette première venue en annonce une autre, dans la gloire, à la fin des temps, et nous pouvons nous y préparer en disant :

« Viens, Seigneur Jésus! »

De fait, nous ne le réalisons peut-être pas assez, mais notre vie chrétienne est bien vécue si notre regard demeure tourné vers l’avant, si notre cœur se laisse prendre par cette prière :

« Viens, Seigneur Jésus! »

En étant tournés vers l’avant, nous sommes appelés à veiller, à ne pas nous endormir avec toutes sortes de distractions, à garder notre cœur éveillé, cet état de veille pouvant être nourri par l’invocation :

« Viens, Seigneur Jésus! »

Si, parfois, nous trouvons que le Seigneur ne se manifeste pas assez clairement, si nous craignons que nos égarements nous fassent manquer son passage, c’est dire qu’il y a assez de lumière en nous pour nous amener à l’implorer de plus belle :

« Viens, Seigneur Jésus! »

Notre attente du Seigneur, nous ne la vivons pas dans l’inaction, mais dans nos engagements de tous les jours, si bien que chaque geste d’amour peut devenir une prière, une invitation lancée au Seigneur :

« Viens, Seigneur Jésus! »

Dans nos préparatifs pour Noël, dans les gestes d’appréciation et d’attention que nous prévoyons échanger entre nous, avec nos proches et nos amis, que le Seigneur nous donne de reconnaître son visage, si bien que nous soyons portés à l’attendre encore en lui disant :

« Viens, Seigneur Jésus! »

 

Rémi Lepage, o.m.i.