Voici, la chronique qui se retrouve dans  « La vie au Sanctuaire »,  du 26 mars au 2 avril.

Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur.

Le chemin vers Pâques!

Jésus prend le chemin qui le conduit à Jérusalem. Assis sur un petit âne, il entre dans la ville. Les gens étendent leurs vêtements sur son passage, agitent des palmes et crient «Hosanna!», une acclamation en hébreu qui signifie «Daigne nous sauver». C’est la fête pour le petit peuple qui se remet à espérer. C’est fête aussi pour Jésus qui accueille l’amour et la foi de ces gens qui le reconnaissent comme l’Envoyé de Dieu annoncé par les prophètes.

Mais cette fête est vite terminée. Un autre cortège se met en branle, formé d’anciens du peuple, de scribes, de chefs du peuple. Ils refusent ce Messie qui mange avec les pécheurs, accorde la première place aux pauvres et aux petits, guérit un malade le jour du sabbat et chasse les vendeurs du Temple. Jésus remet en question leur idée de Dieu. Alors, ils le poussent à prendre le chemin vers la croix, comme un malfaiteur. Cependant, tout ne finit pas là.  La souffrance et la mort de Jésus tracent le chemin imprévisible vers le monde nouveau où le mal et la mort n’ont plus leur place. Par sa fidélité à Dieu son Père, par le pardon à ses bourreaux et le don de sa vie dans l’amour, Jésus prend le chemin qui conduit à Pâques.

Tout au long de la Semaine sainte, ne laissons pas Jésus marcher seul. Accompagnons-le sur le chemin de la trahison de Judas, de l’abandon des foules, du reniement de Pierre, du crucifiement. Dans nos épreuves et nos moments de découragement, rappelons-nous nous que Jésus nous a sauvés de nos détresses en prenant le chemin de l’amour, du pardon et de la confiance en Dieu, son Père et le nôtre pour toujours. Prenons le même chemin qu’il a emprunté, le seul qui conduit à Pâques, où Dieu fait éclater la vie nouvelle pour tous les humains.

Normand Provencher, o.m.i.