Voici, la chronique qui se retrouve dans « La vie au Sanctuaire », du  28 mai au 3 juin écrit par Normand Provencher, O.M.I.

Le Dieu de notre baptême

Saint Matthieu termine son évangile par la dernière apparition du Ressuscité avant de retourner vers son Père. Cela se passe en Galilée où circulent des gens de partout. Les Apôtres reçoivent la mission de faire de toutes les nations d’autres disciples. Ainsi depuis vingt siècles, sont nées partout dans le monde des communautés de chrétiens et de chrétiennes qui enracinent leur vie dans la foi et le baptême « au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. »

Puisque dans la Bible, le « nom » c’est la personne, et que le mot baptiser, en grec baptizein, veut dire plonger, nous pouvons affirmer que le baptême plonge le baptisé dans la réalité même du Dieu unique qui est communion de trois personnes. En conséquence, nous devenons fils et filles de Dieu le Père, frères et sœurs de Jésus le Fils unique, grâce à l’Esprit Saint qui habite nos cœurs. Les trois personnes divines, chacune à leur façon, se communiquent à nous et nous font vivre. Voilà le Dieu de l’Évangile, la Trinité sainte!

Seul Dieu peut nous apprendre qui il est dans son intimité. Nous ne saurions rien de lui s’il ne s’était pas fait connaître dans l’œuvre de la création, dans l’histoire de son peuple choisi et, finalement, en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu et le fils de Marie de Nazareth. Ainsi Dieu n’est plus un inconnu pour nous, même si sa réalité est débordante de lumière. Il est toujours au-delà de nos idées et de nos mots, mais il nous fait confiance en se dévoilant en Jésus qui a si bien parlé de lui et que nous n’avons jamais fini de découvrir et de faire connaître et aimer.

Normand Provencher, o.m.i.