Voici, la chronique qui se retrouve dans « La vie au Sanctuaire », du 24 au 30 avril.

Sauver notre Planète pour sauver l’humanité

Le 22 avril était le « Jour de la Terre ». Vous savez comment ça a commencé cette journée mondiale?  Aux États-Unis en 1971. L’année précédente, en Arkansas, une rivière avait pris feu, allumé juste par les rayons chauds du soleil. L’eau d’une rivière avait pris feu !  Oui, parce qu’on y vidait régulièrement les produits toxiques de trois industries. Les gens ont crié : il faut que ça cesse.

Depuis lors, on a cessé de polluer ainsi les cours d’eau, y compris notre fleuve. Et bien d’autres mesures technique ont été prises. Mais le combat est loin d’être terminé. Parlez-en aux gens de la région qui forment le groupe Mobilisation Climat Trois-Rivières, qui luttent contre l’installation du pipe-line et l’exploitation des gaz de schiste.  Mais ce combat c’est notre affaire à tous, et c’est avant tout un combat spirituel. Voici ce qu’écrivait André Beauchamp, prêtre compétent en la matière :

« Les croyants et croyantes que nous sommes resteront-ils à l’écart d’une action courageuse? La crise de l’environnement est une crise globale du développement de l’être humain sur la terre. Depuis un siècle nous faisons collectivement fausse route. Ni la science, ni la course à l’argent et à la consommation ne nous sauveront. Nous sommes dans une crise du bonheur, du sens de la vie. Crise spirituelle tout autant que technique. Se convertir, c’est changer de route… La crise de l’environnement est un signe des temps, un des chemins privilégiés par lesquels Dieu nous parle aujourd’hui. Entendrons-nous cet appel »?

Bernard Ménard, o.m.i.