Voici, la chronique qui se retrouve dans « La vie au Sanctuaire », du  9 au 15 juillet écrit par Bernard Ménard o.m.i..

Une bonne nouvelle annoncée par nos actes

Au moment d’envoyer ses disciples annoncer qu’un monde nouveau est en train de naître et qu’il faut changer de vie, Jésus ne leur prépare pas un ‘tit discours à apprendre par cœur et à proclamer à haute voix. Pas de sermon moralisant. Mais un comportement qui étonne.  Une manière de se présenter et de vivre parmi les gens.  « voyagez léger. Désencombré de tout superflu. Concentrez-vous sur la tâche à faire pour guérir et libérer les gens des forces du mal. »

Aussi vrai qu’au temps de Jésus, un nouveau monde est en train de naître en notre temps. Ça ne peut plus continuer comme c’est parti. Tous les systèmes sont en train de s’effondrer : le système économique mondiale conduit à des écarts grandissants entre très riches et très pauvres;  les systèmes politiques totalitaires engendrent la violence; les institutions religieuses sont frappés par l’intolérance; et la planète donne de plus en plus de signes de se révolter contre les abus de l’industrie humaine. On le voit dans l’éclosion des virus et des poussées de chaleur extrême.  Suis-je conscient-e de ça ?

Qu’est-ce que Jésus nous dit aujourd’hui en nous envoyant dans ce monde en son nom ? Il nous demande de nous dépouiller de nos préjugés, notre sentiment de supériorité, notre racisme porté à exclure ceux qui sont différents de nous. Apprenez à écouter, à témoigner par vos attitudes et vos actes plus que par des paroles.  Ne cherchez pas à faire des adeptes de votre religion, mais à rencontrer des frères et sœurs préoccupés du sort d’autres humains et à laisser leur confort pour les secourir. C’est ainsi que vous toucherez les cœurs. Comme le dit le Psaume de ce jour : Amour et vérité se rencontrent. Justice et paix s’embrassent. Ça décrit bien les relations à développer entre nous, pour créer une « culture de la rencontre, du dialogue ». Comme le chante un poète de chez-nous : « Je voudrais qu’en vous voyant vivre, Étonnés les gens puissent dire :

Voyez comme ils s’aiment, Voyez leur bonheur !

Bernard Ménard o.m.i.