Voici, la chronique qui se retrouve dans « La vie au Sanctuaire », du  14 au 20 mai écrit par le Père Paul Arsenault, O.M.I.

Une fête missionnaire

La fête de l’Ascension est une fête missionnaire, elle rappelle à tout disciple de Jésus sa responsabilité par rapport à l’annonce de la Bonne Nouvelle : Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. De sorte que quiconque a été évangélisé devrait évangéliser à son tour. Sinon, la question de Jésus s’adresse à nous : Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel? Quelques années après l’Ascension, Paul de Tarse écrivait : Pour moi, évangéliser n’est pas un titre de gloire, c’est une obligation. Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile. L’Ascension nous invite à ne pas emprisonner la Bonne Nouvelle de la Parole de Dieu ni à la réserver à une clientèle privilégiée car elle n’a pas de frontière géographique.

Elle s’adresse à ceux qui sont loin comme à ceux qui sont proches : Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Tout au long de l’histoire du christianisme, nous nous posons les mêmes questions concernant l’évangélisation du monde : à savoir qui, quoi, quand, comment? Nous connaissons les chemins classiques et traditionnels pour l’annonce de l’Évangile : la catéchèse, les sacrements, la prédication, le témoignage. Pourtant, il ne faut pas oublier qu’avant d’être proclamé dans les temples, dans les écoles ou dans les livres, l’Évangile a d’abord été proclamé sur les routes, au hasard des rencontres humaines, lors d’événements imprévisibles, comme fit Paul de Tarse devant le savant Tribunal d’Athènes.

Au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, les Oblats et leurs collaborateurs et collaboratrices se rappellent en ce jour que tous sont ici missionnaires. « Notre premier service dans l’Église est de faire connaître aux plus délaissés le Christ et son Royaume… à ceux dont la condition réclame à grands cris une espérance et un salut que seul le Christ peut apporter en plénitude. Ce sont les pauvres aux multiples visages. Nous leur donnons la préférence. » Le Seigneur travaille avec nous et confirme la Parole par les signes qui l’accompagnent. À nous d’ouvrir les yeux et de les voir!

Paul Arsenault, o.m.i.