Voici, la chronique du 4 au 10 novembre 2022 du feuillet de La vie au Sanctuaire.
Vous pouvez trouver la totalité du feuillet de La vie au Sanctuaire
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«Que le Seigneur conduise vos coeurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ.»
(2 Thessaloniciens 3, 5)

Dimanche, 32e Semaine du Temps Ordinaire

 Y a-t-il quelque chose après la mort?

Cette question, nous ne pouvons pas l’éviter, surtout lorsque qu’une personne proche et aimée nous quitte. Quelques semaines avant sa mort, j’ai demandé à ma mère comment elle entrevoyait la vie de l’autre côté. Toute sereine, elle me répondit : «Ce qui va arriver, ça me dépasse. Je mets toute ma confiance dans le bon Dieu et il sait quoi faire pour nous rendre heureux pour toujours.»

 Selon Jésus, la vie dans l’au-delà n’est pas un simple prolongement de la vie terrestre que nous connaissons. Aux Juifs incrédules, il dit que ceux, qui ont été jugés dignes d’avoir part à la résurrection, sont «semblables aux anges». C’est une manière de dire que la résurrection transformera nos corps mortels et qu’il n’y aura plus la nécessité ni de manger et de procréer, puisqu’il n’y a plus de mort à l’horizon. Les ressuscités ont une autre manière de vivre.

Le Dieu vivant nous aime trop pour nous laisser tomber dans le néant. Il nous crée pour nous faire vivre avec lui éternellement et son amour aura le dernier mot. Il fait de nous ses fils et filles pour toujours. Il faut certes passer par la mort qui un passage inévitable, mais qui ouvre sur la vie en plénitude, à la suite de Jésus dans son mystère pascal. Avec quel corps? La nature peut nous inspirer à cet égard : qui peut imaginer voir dans la petite graine qu’on sème la belle et grande fleur du tournesol? Pour nous, le meilleur est donc à venir : dans l’au-delà, nous vivrons dans tout notre être en présence de Dieu et de tous et celles qu’il aime.

Normand Provencher, o.m.i.